mercredi 20 juin 2012

Osho...

"Now you are presented with an opportunity to see life in all its dimensions, from the depths to the heights. They exist together, and when we come to know from experience that the dark and the difficult are needed as much as the light and easy, then we begin to have a very different perspective on the world. By allowing all of life's colors to penetrate us, we become more integrated. When you open up to the ultimate, immediately it pours into you. You are no longer an ordinary human being - you have transcended. Your insight has become the insight of the whole existence. Now you are no longer separate - you have found your roots."

mardi 12 juin 2012

Résumé de la saison précédente:


-Ne pas savoir par où commencer.
-Avoir découvert un pays jaune et endormi...le voir s’ouvrir, se couvrir de vert un peu plus chaque jour, à une vitesse folle...se dire que ce serait frustrant de partir maintenant...et de toute façon, cette île est un aimant.
-Il y a longtemps, dans un jardin à Dalvik, s’endormir dans un hot tub, ouvrir les yeux à 4h du mat’ et il fait jour...première expérience, un peu flippante, ne pas savoir si tu dois aller courir ou dormir...ne pas avoir vu une nuit noire depuis deux mois...épuisant, déboussolant, génial...lui dire en souriant: «I think I’m gonna go back to France for two days, just to sleep»...«maintenant qu’il fait tout le temps jour sur toi».
-Avoir prévu de passer 3/4 jours sur la côte Est, y être depuis qu’Hollande est devenu président...ne pas avoir vraiment réentendu parler de lui depuis.
-Passer 3 jours à Seyðisfjörður, 700 habitants, mix parfait de nature, de culture, de liberté...des résidences d’artistes, des friches, ces montagnes, ce bar/centre culturel nommé Skaftfell, pur endroit...regarder les dauphins s’amuser dans le fjord, juste là...un ferry peut t’emmener au Danemark tous les mercredis, traversée de trois jours...être invité à se baigner dans le fjord, aimer les nouvelles expériences, sauf que l’eau est à 2,5 degrés et que t’es légèrement traumatisé quand même...«I really appreciate this half degree»...tomber amoureux d’un endroit comme on tombe amoureux d’une personne.
http://www.visitseydisfjordur.com/
http://skaftfell.is/en/
http://lunga.is/
-Sur la route de montagne qui mène à la ferme de Vallanes, penser que ce serait chouette d’ouvrir une salle de concerts ici, même que ça pourrait s’appeler «Le Cabaret Electric»...pas de nostalgie puante, mais une sorte d’hommage à un lieu, à une ville, à quelques personnes, un état d’esprit...bon pis juste le nom il est bien, pis surement que les islandais, ça les intriguerait comme nom.
-Il y a longtemps, être sur cette île du cercle polaire, Grimsey, lire un article sur un projet qui semble bien intéressant: une ferme organique à L’Est, nommée «Mother Earth», futur éco-village, qui accueille des volontaires, en échange d’un lit et de miam, dans la plus pure tradition Wwoofing.
http://www.vallanes.net/index.php?option=com_content&view=article&id=100&Itemid=72
-Etre le bienvenu et passer 2 semaines dans cette ferme, à planter, arroser, mixer de la terre, faire du pain, construire une serre, etc...vivre et bosser avec une dizaine de personnes du monde entier, faire partie d’une «communauté» après deux mois en solo, cuisiner, cleaner pour chacun, être dans une sorte de «Loft-story» organique, avec ses histoires, ses caractères, mais sans caméras ni piscine...bloquer devant cette montagne matin et soir...se dire que tu pourrais passer une année entière là, voir les différentes saisons, avoir une vie simple, un rythme, pour une fois...aller enregistrer un peu chaque soir dans cette église ou t’as goûté à un orgue à pompe, à une séance de Reiki, à un concert...Citizens of the world.
-il y a deux semaines, louer une voiture pour 10 jours, avec deux Wwoofers, pour parcourir la côte jusqu’à Husavik, seule zone du «ring» qu’il te reste à découvrir...faire la belle erreur de repasser par Seyðisfjörður...après une journée, trouver les mots pour expliquer à ces deux compagnons de route que, sans trop savoir pourquoi, tu dois rester là...comme depuis le début, suivre un instinct...aussi, besoin d’une pause après avoir bourlingué si longtemps, réfléchir (un peu) et ressentir (beaucoup), laisser venir ce que doit être la suite.
-Tomber sur Philippe, un français tout chouette exilé depuis 6 ans en Islande et que t’as rencontré au début du voyage à un concert d’Olof Arnalds...ce pays est un village...il bosse jusqu’en octobre à Skaftfell...propose de t’héberger...5 bébés canards dans la baignoire, les nourrir tout en leur chantant une connerie de temps en temps, participer à la construction d’un poulailler...Philippe est, entre autres, un ami de Björk: «tiens, je sais qu’elle est revenue à Reykjavik jusqu’au 10 juin, vais lui envoyer un mail pour lui proposer de passer quelques jours ici»...«bah ouais, au point où j’en suis...j’lui ferai des crêpes, pis p’tet elle peut nous aider pour la maison des poules»...trembler légèrement, à l’intérieur.
-Sympathiser avec Konrad Korabiewski, un musicien electro/expérimental bien intéressant, ami de Schneider TM...il doit partir en tournée en Europe pour un mois, te propose de garder sa maison, magnifique et simple, au bord de la rivière...oublier de refuser.
http://konradkorabiewski.blog.com/
-Dans cette nouvelle maison, devant cette vue sur la rivière, trier des heures de plans, de demies chansons, juste s’y remettre.
-Etre embauché par Skaftfell pour faire le ménage pendant deux heures chaque matin, en échange de miam...commencer tout en bas de l’échelle, mais évidemment accepter avec plaisir, pour vivre ça de l’intérieur, faire partie d’un truc, se dire que ça portera ses fruits...«The french cleaner»...ils te proposent aussi de chanter chaque mercredi pour les gens qui prennent le ferry...essayer de bosser des morceaux un peu plus rigolos que «Suzanne» ou «How to disappear», sinon ils vont tous se foutre à la flotte...mais, en fait, «Hit me baby one more time», c’est pas rigolo non plus.
-Chaque jour, rencontrer des gens passionnants, qui t’offrent tant, des personnalités si fortes...comprendre petit à petit les liens entre eux, leur histoire, pourquoi ils ont atterri là...avoir l’impression d’être dans Twin Peaks, que cet endroit n’existe pas vraiment, que cette montagne est juste un décor de ciné, que t’es dans la matrice, avec plaisir...et tout s’enchaîne...n’est qu’une suite de signes, petits ou grands...les accueillir amicalement, avec le sourire...«I see signs everywhere, every move’s already written».
-Etre avec tous ces gens et tu captes rien à ce qu’ils racontent, c’est fascinant et tu bloques...bien frustrant aussi...télécharger des vidéos/tutoriels pour apprendre l’islandais, lâcher l’affaire au bout de 10 minutes.
-Plusieurs fois par jour, juste s’allonger dans l’herbe, écouter l’eau, le vent, les cascades...suivre le trajet des oiseaux, des enfants qui passent...ne penser à rien...et à tout....prendre le temps, déguster, pour contrebalancer cette vie qui fonce...ne pas être dans une contemplation naïve ou stupide, mais dans un truc si solide, dans le ventre, partout...simplement naturel...continuer à remercier ce pays, ces paysages si jeunes, si vivants...cette énergie bienveillante...I belong here.
-Ressentir que c’est à nouveau ouvert du côté gauche...«The heart is on»...surprise.
-Réaliser qu’en une seule journée, t’as une maison, un boulot...et elle...ne plus trouver le nom des pâtes qui te bordent le cul.
-Trouver le prochain tatouage: http://img39.imageshack.us/img39/8384/snv35367.jpg
-Avoir le cerveau paumé entre 3 languages...parfois, se mettre à parler français sans s’en rendre compte...ils te regardent avec des grands yeux et se marrent.
-Avoir 25 cartes postales en attente, penser qu’écrire «...» au dos de chacune résumerait plutôt bien la situation.
-Lui montrer une vidéo de ta tronche, réalisée y’a juste trois mois par l’ami Yann Pothier et se prendre une drôle de claque, avoir l’impression de regarder quelqu’un d’autre, que même physiquement, quelque chose a changé (en dehors de la barbe), comme si un voyage, un pays, te façonnaient.
-Et tout cela n’est rien.
-Se dire que si quelqu’un est intéressé par un chouette appartement rue Jean-Jacques Rousseau (Rond-point), loyer 380€, on peut en discuter.
-C’est comme si c’était le bonheur, c’est comme si c’était tout le temps...et n’en avoir rien à foutre si tout cela devait s’arrêter demain, donc nickel...juste le vivre, laisser aller et contrôler...au jour le jour...tout est possible, ouvert et tellement logique...une seule certitude: plus rien ne sera comme avant.
-Se réveiller, ce matin, dans ce pays, dans cette maison et avoir 36 ans... se dire, il y a encore deux semaines, que cet anniversaire serait la date limite du voyage, puisqu’il en faut une, que tu le fêteras avec les amis, au Havre, chez toi...apparemment, nei.
-Etre submergé par tout ça, journée bilan, voir tant de visages défiler, de situations, Tokyo/overtones, craquer par obligation, toute la matinée...en baver pendant des heures pour écrire ce statut maladroit, vu qu’en fait, je ne trouve plus les mots...n’avoir aucun recul, mais toujours cette envie de raconter une histoire, de vous embarquer un peu, ceux qui veulent...s’en foutre de la pudeur, du ridicule, besoin aussi de se libérer de tous ces mots pour continuer demain...et ceux qui veulent aussi, je vous embrasse.+++







samedi 2 juin 2012

Backyard

Je suis les rivières...



Oh I beg you, can I follow?
Oh I ask you, why not always?
Be the ocean where unravel
Be my only, be the water and waiting

You're my river running high,
run deep run wild

I, I follow, I follow you deep sea baby
I follow you,
I, I follow you, dark boom honey
I follow you

He's a message, I'm the runner
He's the rebel, I'm the daughter
waiting for you

You're my river running high,
run deep run wild

I, I follow, I follow you deep sea baby
I follow you,
I, I follow, I follow you dark boom honey
I follow you

dimanche 20 mai 2012

Occupy Nasa?

alors, j'envoie un mail au "Reykjavik Grapevine", le meilleur journal de la capitale, pour leur demander "c'est quoi ce bordel que la municipalité, elle veut détruire la salle la plus indispensable de Reykjavik, NASA, pour construire un putain d'hôtel qu'il y en a déjà partout? elle est où la pétition et blablabla???"
Réponse: "est ce qu'on peut publier votre lettre dans la prochaine édition? beaucoup de gens sont super énervés de cette situation et si vous décidez de créer un Occupy Nasa, on vous soutiendra, on vous mettra en contact avec les gens qu'il faut..."

heu...un honneur et avec plaisir mais c'est quand même le monde à l'envers, vos flics ils vont juste me foutre direct dans l'avion retour...:)

pis ça me rappelle vaguement une histoire qui s'est passé en juin dernier dans un autre lieu hautement volcanique chez moi..."to be à suivre"

http://grapevine.is/Home/

jeudi 3 mai 2012

More than words...

Passer 30 minutes dans le seul bar de Dalvik, à regarder Chelsea-Newcastle sur un écran géant/scotchant...seul avec le patron, un vieil islandais qui ne parle pas un mot d'anglais...étrange, surtout quand il remplit ton verre continuellement et que le seul moyen de communiquer passe par les nuances de sourires...sans oublier de lui apprendre l'expression française la plus importante: "A la vôtre!"...Newcastle wins, smiles too.

jeudi 12 avril 2012

Vers le bleu

toi qui es si souvent MDR ou trouves que c'est trop l'engouasse, apprends le français avec Dominique A...leul

mardi 10 avril 2012

Holiday on ice...

On fait les malins, mais pas tant que ça...puis à un moment, la voiture s'arrête, impossible de repartir...coincé au milieu de la route, le vide autour, visibilité zéro, perte totale, panique difficilement contrôlable et ce vent...tempête de neige...si une voiture arrive en face, c'est foutu...des 4x4 apparaissent d'un coup par derrière, longent notre voiture, ça me fait penser à des requins mais j'ai un léger souci avec les requins...Mon compagnon de route sort pour pousser la caisse, impossible vu que le sol n'est que glace...et ce vent de dingue...ça dure bien 20 ou 30 minutes de flippe totale...puis un 4x4 de la sécurité nous tire de là, avec une corde...et on finit en chanson tremblante, "Winter Wonderland"...tu parles, paquet de nerfs...

dimanche 8 avril 2012

Svavar Knutur-Private Show Isafjordur-06042012 (Clementine/God only knows/Le courage des oiseaux/Then)

Arrivée à Isafjördur vendredi dernier pour le festival...dans le 1er magasin, tu tombes sur Svavar Knutur, découvert lors d'un concert dans une église à Reykjavik...et que t'écoutes depuis deux semaines dans la bagnole...il se souvient de toi et c'est parti pour quelques verres de vin et un concert privé...juste pur

samedi 7 avril 2012

Rêve éveillé...

-"excuse me, I just have a doubt, do you play in a band?
-yes
-which one?
-Sigur Rós"
...