mercredi 24 juillet 2013

Tampaksiring Ceremony-24072013

Ce matin, pour la 4e fois, vouloir aller à Tampaksiring, village réputé pour sa source apparemment sacrée, faire une "water purification", voir un "water temple", le genre d'expériences à tenter pour un mercredi, sait-on jamais...mais comme souvent à Bali, ne jamais arriver à destination, attiré par les multiples merveilles qui balisent la route, que ce soient des rizières, des animaux, des gens ou simplement une atmosphère...s'arrêter dans un village, discuter, jouer avec des écoliers qui font des bulles et ne demandent qu'à être pris en photo, juste déguster, vivre au ralenti, échanger mille sourires, contempler et s'aventurer partout, profiter de ce luxe d'avoir du temps, concept tout aussi sacré que n'importe quelle source, ne rien avoir besoin de plus...puis, truc qui vient de nulle part, être invité à une cérémonie...de la musique, des chants, des fleurs, des offrandes...partout...les balinais sont les hippies ultimes en fait, les seuls vrais...et je me suis rarement senti aussi reconnaissant, touché, témoin privilégié d'une scène "intime"...encore et toujours ce mot: chanceux.
Au moment de partir, je me place un instant derrière les musiciens et m'aperçois que 4 d'entre d'entre eux sont en train de mater un film de boules sur un smartphone tout en continuant à jouer...juste énorme...ils captent que je les ai serré, éclats de rires partagés...sont fabuleux jusqu'au bout ces gens-là.
Bali...franchement, je m'attendais à rien en venant te voir et tu me retournes la gueule de partout, claque en continue, absolue...sentiment de bien-être si solide...l'année dernière, en Islande, je m'arrêtais au bord de la route pour remercier un pays...là, je m'arrête pour lui demander d'arrêter...et souvent, l'objectif de la journée est de se perdre, laisser aller vu que ce sera de toute façon génialement inattendu.
Me forcer à rentrer à la homestay, vu que dès 12h, je me sens déjà plus à la hauteur de ce que tu m'offres...penser, ressentir tous ces mots et rouler 30 bornes en scooter les larmes aux yeux, retenir, retenir parce que bon, y vont se foutre de ma gueule les balinais...mais non, ils continuent à me sourire en voyant ma tronche de red-eyed rabbit, comme s'ils savaient...j'aurais dû tout lâcher, laisser couler, ça devait être ça la "water purification".
Souvent, ma seule peur est de m'exploser en scooter tellement mes yeux, mes sens sont attirés par tout, de partout, sauf par la route...ça a été limite 2/3 fois...un vrai Zébulon.
Et je n'ai encore rien vu, scotché depuis 3 semaines dans un périmètre de 50 km autour d'une ville aux charmes infinis, Ubud...tomber amoureux un peu plus chaque jour, comme d'une personne, passer des journées entières à parcourir les 4 rues, comme sonné, ivre de plaisir...non mais franchement, tu serais pas en train de m'envoûter des fois?
et elle qui me dit ce soir: "Bali likes you, you should stay"...
Je pense en avoir vu ces 10 derniers mois, en avoir vécu des expériences et des avancées, des changements en tous genres...juste merci d'être une conclusion aussi puissante, posée, belle et vraie.

1 commentaire:

  1. putain la claque, ce son est d'une pureté, c'est incroyable!!Tu m'etonne que t'arrive pas à dépasser les 50km si à chaque fois c'est aussi fort!!!et ces couleurs (bon pas dan le film)mais toutes tes photos sont magnifiques, je crois que j'irais bien à Bali!!
    take car my friend
    love less

    RépondreSupprimer